Il
suffirait qu'on se rencontre
et
qu'un vent doux nous effleurant
vienne
caresser sur nos montres
l'heure hasardeuse du moment
Il
suffirait que cet instant
éclaire nos ombres de fièvre
léger,
silencieusement
en posant ses doigts sur nos lèvres
Tes
cheveux seraient d'étincelles
et je viendrais abandonné
au feu naissant de tes baisers
Sous
le vent doux au gré du ciel
à
l'heure caressée de nos montres
il
suffirait qu'on se rencontre